❓ Savez-vous quel est le pire ennemi des Soignants de l’Urgence ?
✅ Réponse : Le temps !
💬 Explication : Ci-dessous 👇
En plein milieu de la pandémie mondiale de Covid19, il y a un an, Professeur Jean-Michel Constantin, Xavier Delplanque et moi-même, Virginie Delplanque, nous sommes demandés comment nous pouvions à notre tour venir en aide aux Soignants des urgences.
Comme tout bon traitement nécessite au préalable un bon diagnostic, nous avons pris le temps qu’il fallait pour bien identifier la cause du problème. Nous avons donc passé une année complète à interroger plus de 180 praticiens des urgences (médecins, infirmier.e.s, formateurs en simulation, Professeurs dans les services des urgences, anesthésie-réanimation, soins intensifs) dans plus de 20 pays (de la France à l’Australie en passant par les Etats-Unis et le Sénégal). Nous nous sommes entretenus individuellement avec 50 professionnels de l’urgence dans l’aéronautique et la santé, à travers le globe. Ceci, nous l’avons fait de manière complètement indépendante, mais avec le soutien de sociétés savantes françaises et Européennes. (SFAR, SFMU, ESAIC)
Aujourd’hui, après plus de 20 tests d’utilisabilité auprès de francophones et anglo-saxons à travers 3 prototypes, notre équipe propose une solution de formation continue aux Soignants pour leur faire gagner du temps, tout en augmentant la qualité des soins des patients, de manière continue.
C’est une véritable course contre la montre : chaque seconde compte et le temps qui passe peut avoir des effets irréversibles.
Lorsque le pronostic vital du patient est engagé, l’heure est à la rapidité d’action : jusqu’à près d’une dizaine de professionnels de l’urgence, Médecins, Infirmier.e.s, Aides-Soignant.e.s se réunissent autour du patient et se répartissent les rôles pour aller vite.
L’enjeu : faire vite et bien ; concilier rapidité et qualité. Sacré challenge !
Trouver le bon tempo et bien se coordonner lorsqu’on est parfois près de 10 autour d’un patient, c’est difficile et c’est stressant ! Et c’est là qu’en plus des compétences médicales interviennent les compétences de gestion du temps.
Lors d’une urgence, il est facile de perdre la notion du temps : et pourtant, pour bien soigner, il faut pouvoir respecter au plus proche les timings de soin recommandés par les sociétés savantes. Dans les urgences, c’est le ou la leader qui a cette responsabilité. Il est souvent secondé par un lecteur, qui lit le plan à voix haute et par un.e gardien du temps, ou “time keeper”.
Pour ne pas commettre d’erreurs et parvenir à une réelle efficience : pas de secret, il faut être bien formé.e. Et se former aux urgences, ça prend du temps !
En France, à titre d'exemple, les médecins urgentistes ou Anesthésistes-Réanimateur ont 11 ans de formation initiale, et les infimier.e.s mettent 7 ans avant d’obtenir le statut d’IADE (Infirmier.e Anesthésiste Diplômé d’Etat).
Nous avons la chance d’avoir en France des formations initiales diplômantes de qualité. Mais après, qu’en est-il de la formation continue pour maintenir, développer et mettre à jour ses compétences en fonction de l’évolution des métiers grâce aux innovations ?
Ce n’est pas l’envie de continuer à se former tout au long de leur carrière qui manque aux professionnels de l’urgence vitale. Bien au contraire ! Durant notre récente étude internationale, nous avons remarqué chez tous les Soignants interrogés une réelle quête de qualité, corrélée à un besoin exprimé et criant de formation continue.
Le problème, à l’échelle mondiale, c’est qu’aujourd’hui plus 87% des Soignants estiment que la formation continue est inadaptée. (👉 pour plus d’infos, téléchargez gratuitement notre rapport ici)
Résultat : ils n’en font pas suffisamment (voire pas du tout, malgré les obligations métiers dans certains pays comme la France). Ce qui leur manque, une fois de plus, c’est… le temps !
Et quand on n’a pas de temps, on doit faire des choix. Et choisir, c’est renoncer…
Quelle frustration de devoir renoncer à mettre à jour ses connaissances, développer ses compétences et progresser professionnellement… faute de temps ! Rappelons-le : les soignants font ce métier par passion, avec pour vocation de sauver des vies.
Quelles n’ont pas été les frustrations lorsqu’en pleine Pandémie mondiale de Covid 19, de nombreux Soignants se sont retrouvés sur le devant de la scène à devoir accomplir des protocoles et geste de soins d’urgence alors qu’ils n'y avaient pas été formés (ou trop peu, ou il y a trop longtemps…). Dans ce contexte de crise, exit le célèbre principe : "Jamais la première fois sur un patient". On doit faire sans savoir faire, au risque de mettre la vie d'un patient en danger...Dans ce cas, chacun se sent démuni, voire coupable. Et malheureusement, la culpabilité a entraîné de nombreux malaises au travail, voire burn-out, voire démissions...
Et lorsque l’on regarde la manière dont sont proposées les formations continues aux soins d’urgence aujourd’hui, on constate que beaucoup requièrent de s’absenter 2 jours consécutifs des services. Est-ce réellement possible lorsque les effectifs sont déjà réduits voir que l’on constate réellement des sous-effectifs ?
Et si on changeait la formule ? Et si au lieu de devoir prendre 2 jours pleins consécutifs, on consacrait 5 min par jour ouvré sur des temps libres, calmes, où chaque soignant est intellectuellement disposé à développer ses compétences ?
Sait-on vraiment ce que l’on retient quand on nous abreuve d’information de manière dense et condensée ? Une formation sur deux jours pleins, parfois à plusieurs centaines de kilomètres de notre domicile, représente une parenthèse avec notre quotidien où le flot d’informations s'apparente un peu à ça…
Et si au lieu de ça, on avait, ça :
Explications :
Tout comme le dit le célèbre dicton "petites habitudes, grandes réussite", le fait de passer 5 min par jour, sur des temps choisis, sur de l'apprentissage, aide à mieux mémoriser qu’une formation de 2 jours consécutifs. Pourquoi ?
Une société savante a comme vocation de promouvoir la recherche, la formation et les bonnes pratiques professionnelles. Pour accomplir ces missions, les sociétés savantes sont souvent constituées de comités ou commissions (scientifiques, innovation, maîtrise des risques ...) constitués de médecins et infirmiers qui se réunissent et co-construisent des référentiels, protocoles correspondant aux meilleures pratiques. Ces outils sont le fruit d’une co-construction, d’un concentré d’intelligence et d’expertise qui a demandé du temps et de l’investissement de la part des plus éminents professeurs, médecins, formateurs : alors pourquoi aller chercher ailleurs ?
Notre promesse avec Check it easy : vous proposer des capsules, aides cognitives et checklists opérationnelles de QUALITÉ.
Ce que vous trouverez dans l’appli, c’est donc :
Et si leur contenu peut-être amélioré ? Pas de soucis, vous pouvez TOUT commenter dans l’application, qui sert de courroie de transmission et qui permet de faire évoluer les contenus pour les rendre toujours plus accessibles, jour après jour.
Il ne viendrait pas à l’idée d’un Soignant de prescrire ou administrer un traitement à un.e patient.e sans mesurer au préalable ses données vitales, n’est-ce pas ?
Et bien pour la formation continue des Soignants, c’est la même chose !
Avant de proposer notre solution, nous avons pris le pouls, observé et mesuré. Désormais nous avons un diagnostic et nous pouvons prescrire un traitement adapté.
Jusqu’alors, il n’existait aucun moyen vraiment fiable pour mesurer les compétences et le développement des compétences en continu.
Pas de clarté, pas de réelle transparence ni de traçabilité sur le nombre de formations théoriques suivies, sur le temps passé, sur le nombre de simulations réalisées, ni sur la performance objective de chaque apprenant et de l’équipe dans son ensemble.
Ce que l’on propose avec Check it easy, c’est de mesurer en continu la fréquence et la performance et d’administrer un traitement personnalisé pour pallier aux carences et booster les compétences !
Avec Check it easy, il est désormais possible pour chaque praticien des urgences de :
Notre mission : offrir aux Soignants qui sont confrontés aux urgences vitales plus de formation continue, plus qualitative, plus accessible, plus collaborative, et plus transparente avec moins de contraintes de temps.
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